Il y a des jours comme ça

vendredi 6 février 2015

Il y a des jours comme ça...on veut, mais on y arrive pas. Malgré toute la bonne volonté, la hargne et le courage que l’équipe toute entière a mis dans ce match face aux espagnoles, les Bleues n’ont pas réussi à se hisser au niveau de leur adversaire du jour.


Le match s’est terminé sur un score indiscutable de 5 à 1 pour les ibériques. Forte de leur système de jeu bien posé, de leur tactique de jeu et de quelques individualités remarquables, notament des joueuses Alexandra Lunar et Maria Alonso, la “Roja” n’a jamais vraiment perdu le contrôle de la situation face aux françaises.

La rencontre avait pourtant bien commencé, sur un ton d’équilibre entre les deux formations, mais au fil des minutes le jeu des espagnoles s’est imposé et la France n’a pu résister. Le résultat partiel de 0:1 à la fin du première tiers laissait encore l’espoir que le match pouvait se réouvrir. Faustine Dupré se mettait en évidence sur différentes percussions, mais sans jamais trouver la faille face à la gardienne adverse.

Mais l’attente a été vaine, car si d’un côté les occasions des Bleues sont restées plutôt rares, de l’autre la poussée espagnole ne s’arrêtait pas et permettait à nos adversaires de creuser l’écart dans le courant du deuxiême tiers (0:3 après 40’).

La tendance ne s’est pas inversée dans troisième tiers, mais une action insistante de la première ligne permettait à la France de marquer son premier but du tournoi à la 48ème minute avec Constance Moyon (élue en suite joueuse française de la rencontre). La célebration a été de courte durée, car l’Espagne creusait de nouveau l’écart en marquant son cinquième et dernier but du match 28 secondes plus tard.

L’élément positif à retenir est de nouveau certainement le caractère de l’équipe, qui n’a rien laché et ce, malgré les revers et les buts encaissés. Des Bleues qui ont tout donné jusqu’à la dernière seconde de cette rencontre.


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