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"L’équipe 1 chez nous c’est notre ancienne D3"

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19 novembre 2024

Nicolas Petit, dans le monde du Floorball depuis 11 ans avec les Lions de Brunoy. Il découvre le sport un peu par hasard sur un forum des associations. Joueur en D3, ainsi qu’en N2, finaliste de D3 lors de la saison 2018-2019, perdu 4 à 1 contre Besançon. L’année du CoVid, la saison ne s’étant pas achevée, le club décide de se rétrograder en D3 après le départ d’un bon nombre de joueurs de l’effectif. Suite à quelques soucis de santé, il prend du recul et se met en retraits pour faire du coaching. Entraineur des équipes U13, U15 et U17 puis depuis 2 ans à la tête de l’équipe adulte. Nicolas Petit est également Président du Club des Lions de Brunoy.

Site web : Les Lions de Brunoy – Floorball Club

Quelle place a le Floorball dans la ville de Brunoy ?

Ce n’est pas encore un sport très connu, malgré qu’on commence à faire quelques résultats, ce n’est pas le Foot, le basket ou le handball. J’avoue qu’on a la chance de faire salle quasiment comble à chaque fois qu’on fait des rencontres à Brunoy. A nôtre niveau on est content !

Quels sont les aides de financement ou subventions de la part de la Ville de Brunoy ?

On a réussi à avoir quelques petites subventions depuis quelques années, on a de la chance d’avoir des jeunes qui performent bien en équipe de France U19, donc a eu des subventions supplémentaires par rapport à ça. Ce qui a permis de leur payer une partie de leur voyage, que ce soit en Pologne ou en Autriche il y a 2 ans.

Est-ce que le fait d’avoir été champion de D3 a attiré plus de monde et favorisé une certaine notoriété ?

Non, ça n’a pas vraiment été le cas. Pourtant on fait un peu de pub sur les réseaux, le jour du Forum mais il n’y a pas eu plus que ça. Mais on ne va pas se plaindre on est 90 à peu près cette année, avec une cinquantaine d’enfants, donc on est contents, on arrive à remplir les créneaux.

Après avoir été joueur dans cette même finale de D3, malheureusement perdu, de l’avoir gagné en tant que Coach, quelle sensation cela procure ?

Ça fait une petite revanche, ça fait plaisir de gagner des titres ! Il y a un joueur de l’équipe qui jouait avec moi à l’époque et du coup il l’a gagné en tant que joueur. Donc il était content, on l’était tous. C’est toujours une satisfaction de gagner des titres. C’était plaisant, comme toutes les finales. Quand on arrive à aller en Quarts on sait qu’on va forcément jouer contre des grosses équipes. Nous, contrairement à d’autres villes ou d’autres équipes du championnat, on n’a pas de N2 ou de N1 qui nous tire vers le haut. L’équipe 1 chez nous c’est notre ancienne D3 qui vient de monter en N2 cette année. C’est ça qui est valorisant.

Ce titre c’était l’objectif en début de saison ou une ambition grandissante en cours de saison ? A quel moment vous vous êtes dit que vous pouviez y arriver ?

Oui c’était un objectif. Ça fait quelques années qu’on faisait les play-offs, avec plus ou moins de succès. Là on s’est dit que cette année il faut vraiment qu’on aille en finale. On s’est donné les moyens, on a été content d’aller en finale et de l’avoir gagné encore plus !

Est-ce que ce titre a changé quelques choses au sein du groupe ? Une physionomie différente, une plus grande envie de compétitivité et plus de sérieux pour la saison à venir ?

On a resserré un peu les vis. Une sélection encore un peu plus pour la compétition. On a de la chance d’avoir des anciens joueurs de N1 à Paris qui étaient à Brunoy avant mais jouait. On est contents puisqu’il y avait un petit challenge, si on atteignait la N2, ils revenaient jouer avec nous.

La saison commence demain à l’instant où l’on se parle, abordez-vous sereinement ce premier week-end de championnat ?

Les joueurs sont plus sereins que moi à vrai dire, peut-être l’expérience je ne sais pas. Je suis un peu stressé, on va affronter Lyon qui est quand même une grosse équipe. Je l’ai joué en D3 et je les ai vu jouer il y a quelques années, et je sais que c’est une équipe sérieuse et appliquée. Il va falloir contrôler un peu les envies de mes joueurs, éviter qu’ils fassent trop de galop sur le terrain. Mais oui, c’est beaucoup d’appréhensions de ma part.

Par rapport à l’effectif, hormis ces 2 joueurs en provenance de Paris, qu’est ce qui a changé ?

L’effectif reste quasiment le même et certains n’avaient pas forcément le niveau pour jouer en N2 alors je les ais écartés fin de la saison dernière en leur expliquant que la saison à venir allait être plus compétitive. Mais à 2 ou 3 joueurs près l’effectif reste inchangé par rapport à la saison passée.

Même avec un peu d’appréhensions, quel sera l’objectif de la saison prochaine ? Viser le Maintien ou directement viser le haut du classement ?

Pour moi c’est le maintien. Surtout que contrairement à la saison qui s’est joué l’année dernière il n’y avait pas de descente pour les clubs de N2, donc c’était facile de rester. Là il y aura certainement de la montée et de la descente et je n’ai pas envie de redescendre ! On va faire ce qu’il faut, on va défendre notre peau.

Quels sont vos ambitions sur le long terme pour le Club de Brunoy sur les prochaines saisons ? L’idée c’est de créer un groupe plus solide et viser le haut du tableau ?

Oui si on arrive à faire une ou deux saisons en N2, d’ici trois ou quatre ans pourquoi pas viser le haut de la N2 ? C’est vraiment l’ambition. On a une bonne équipe de jeunes. J’ai encore quelques jeunes de U17 qui progressent vraiment très fort alors d’ici deux ans ils vont rejoindre le groupe adulte. Il y a vraiment de quoi créer un bon groupe avec de la relève derrière, c’est très plaisant.

Justement au niveau des jeunes, comment se passe le développement des équipes, la progression des jeunes Lionceaux de Brunoy ?

Il y a de l’avenir. Il y a déjà de jeunes joueurs chez qui on sent qu’il y a du niveau. C’est vrai qu’à chaque fois qu’on leur tend la perche pour venir s’entrainer avec nous le dimanche matin avec les adultes, ils sautent sur l’occasion ! Vraiment ça progresse vite et c’est sûr que ça fait plaisir de voir des jeunes qui ont envie de rejoindre le groupe et qui donnent tout sur le terrain.

Propos recueillis par Paul Perry, Pôle Communication de France Floorball, 15/10/2024.


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